mardi 15 décembre 2015

Tajine potagère au citron

Encore un plat unique !

Et oui, j'adore cela ! Le mélange des saveurs, les épices qui imprègnent légumes, légumineuses et féculents, voilà qui ravit mes papilles.

Et puis, quelle facilité quand on reçoit du monde. Un plat mijoté que l'on réchauffe rapidement au moment de passer à table, quel confort ! Néanmoins, quand je regarde la photo, je me dis qu'il est temps que je propose un autre type de recettes car, à l'oeil, il ressemble à d'autres plats déjà présentés sur le blog... Ne vous inquiétez pas, il est bel et bien différent !

Ce plat est inspiré des recettes de tajine. J'ai décidé de le réaliser avec une majorité de légumes que l'on peut récolter dans son jardin (par chez moi du moins). À vrai dire, seul le citron fait exception (sauf si vous possédez un citronnier dans votre serre ou votre orangerie ! Ce n'est pas mon cas...).

La clé de cette recette tient dans le nombre d'échalottes, l'utilisation de ras-el-hanout (un mélange d'épices, généralement utilisé pour parfumer le couscous) et le citron. Dans mon esprit, une tajine doit être un peu sucrée-salée, d'où l'importance du citron, mais je ne sais pas si c'est une réelle condition sine qua non. En tout cas, le citron me convient car il apporte une note douce et fruitée sans trop sucrer le plat comme le ferait du raisin sec, par exemple.



Dans ma version de tajine potagère, vous trouvez :

- 8 à 10 échalottes ;
- 3 gousses d'ail ;
- un bon morceau de gingembre frais (0,5 cm d'épaisseur sur 2cm de diamètre, environ) ;
- 3 carottes ;
- 1 panais ;
- 1 persil racine ou tubéreux ;
- 1 fenouil ;
- 6 ou 7 pommes de terre ;
- 300-400gr de pois chiches (trempés une nuit dans l'eau ou en boîte si vous n'avez pas pu prévoir le coup) ;
- 3 c à c de ras-el-hanout ;
- 2 c à c de cumin ;
- 1 litre de bouillon de légumes ;
- 2 citrons ;
- 2 grosses poignées de persil plat.

Voilà qui devrait nourrir 4 à 6 convives.

Comment s'y prendre?

Commencez par faire cuire les pois chiches dans le bouillon de légumes (20 min s'il s'agit de pois chiches en boîte, 1h s'il s'agit de pois chiches frais trempés la veille).

Faites revenir échalottes coupées en quatre, ail et gingembre dans de l'huile d'olive. Lorsque les échalottes commencent à devenir transparentes, ajoutez les carottes et le panais coupés en rondelles, le persil tubéreux coupé en petits cubes (pour que vous puissiez aisément le distinguer du panais une fois cuit), la courgette coupée en cubes et le fenouil émincé. Couvrez.

Après deux minutes, ajoutez le ras-el-hanout et le cumin. Mélangez. Couvrez à nouveau. Mélangez fréquemment. Ajoutez un peu d'eau si nécessaire.

Pelez et lavez les pommes de terre, coupez-les en morceaux. Ajoutez-les aux légumes. Ajoutez les pois chiches et le bouillon au mélange. Veillez à ce que le liquide couvre tout juste les légumes. Mélangez et laissez mijoter le tout jusqu'à ce que les pommes de terre soient cuites.

Ajoutez à ce moment le zeste des deux citrons ainsi que le jus de l'un d'eux (ou d'un demi si vous ne raffolez pas des goûts citronnés). Laissez encore sur le feu cinq minutes.

Servez en saupoudrant l'assiette de persil plat haché. Selon les envies, vous pouvez aussi incorporer un oléagineux broyé. L'association légumes-féculent-légumineuse-oléagineux vous apporte tous les nutriments dont vous avez besoin en vous passant de produits animaux. J'ai ajouté de l'amande mais des noisettes ou des noix de cajou pourraient aussi se marier à la saveur de ce plat.

Délicieux !





lundi 30 novembre 2015

Petite jupe d'hiver

Voici une jupe que j'ai cousue il y a quelques semaines déjà. J'attendais l'hiver pour la porter étant donné que je l'ai réalisée en gros velours.  C'est la première jupe que je couds et je suis quand même contente du résultat.

La prochaine fois, je la rallongerai un petit peu. C'est un modèle que j'aime beaucoup mais elle est un peu courte pour être portée avec des bas nylon... Au vu du métier que je pratique, je ne peux pas me permettre les jupes mini mini... Pour cette version, ce sera donc jupe-leggings.

Le patron est celui de la jupe Trixy du magazine La Maison Victor mai-juin 2015. Les explications sont limpides et le modèle facile à réaliser et agréable à coudre. Tout cela pour un résultat qui vaut vraiment la peine.

Cette jupette sera portée, c'est sûr !









dimanche 22 novembre 2015

Curry de légumes à l'indienne

Lorsque l'on cherche à cuisiner sans produits animaux, se tourner vers d'autres cultures peut se révéler très inspirant (en autre temps aussi, d'ailleurs !). Dans ce domaine, les Indiens ont une longueur d'avance sur nous. Les repas végétariens, voire vegan, sont légion dans la cuisine indienne.

Avouons cependant que, si les plats indiens des restaurants indiens sont divins, il n'est pas toujours facile de reproduire un tel délice chez soi.

Cette fois, je pense quand même que ma tentative a porté ses fruits.

Je ne sais pas trop comment appeler ce plat... un curry? Un dhal? Peu importe, on s'est régalé !


Ingédients :



1 panais
1 poivron rouge
1 poivron jaune
1 aubergine
2 oignons
2 branches de céleri
1 morceau de gingembre (1,5 cm de diamètre sur 1 cm de haut environ)
1 càs de poudre de curry
1/2 càc de garam masala
1 càc de cumin
1càc de coriandre en poudre
1càc de curcuma
1 feuille de laurier
1càc de paprika
1gousse d'ail
1 boîte de 400gr de purée de tomates
1 petite tasse de lentilles corail
coriandre fraîche
eau
Huile d'olive

Faire revenir l'oignon, l'ail et le gingembre dans de l'huile d'olive. Ajouter le curry. Lorsque les oignons sont translucides, ajouter les autres légumes. Ajouter laurier, paprika, curcuma, coriandre en , poudre, cumin et garam masala. Mélanger.

Laisser cuire les légumes 10 minutes en remuant régulièrement. Ajouter les lentilles préalablement rincées. Mélanger. Ajouter le même volume d'eau et la purée de tomates. Mélanger.





Lorsque le mélange bout, laisser cuire à feu doux 30-40 minutes en remuant régulièrement.

Au moment de servir, saupoudrer de coriandre fraîche.

Personnellement, je sers cela avec du riz mais c'est à vous de voir !



À table !

mardi 17 novembre 2015

Winter is coming...

Cette fois nous y sommes... La douceur de ces dernières semaines fait place à la pluie, au vent, aux grandes fraîcheurs matinales. Il a pris son temps cette année mais nous l'apercevons enfin. Les éléments lui rendent hommage et se déchaînent en son honneur. Il ne frappera officiellement à nos portes que dans un mois mais la nature tend déjà les bras vers lui. "Bienvenue Hiver !"

J'aime la succession des saisons dans nos régions. Chaque moment de l'année est unique et intense, nous nous en délectons quelques mois et devons attendre l'an suivant pour regoûter à ses saveurs. Je n'ai pas de saison préférée. À chaque époque son lot de merveilles : le spectacle de la nature, les fruits et légumes de saison, les plats de circonstance, les tenues appropriées, les ambiances aussi...

Chez nous, la période allant d'octobre à décembre s'apparente au cocooning, à la joie de se retrouver au chaud, près d'un bon feu de bois. Elle nous invite à la cuisine, à concocter des petits plats réconfortants, à préparer les menus des jours de fête. Pendant ce temps de retrait, nous écoutons du jazz. Cette musique nous parle davantage dans cette attente des moments partagés en famille autour du sapin, auprès des enfants émerveillés par les décorations, excités par le passage du "Grand Saint" ou de "Père Noël"... Aaaaah la magie des fêtes. Je ne m'en lasserai jamais. Pas besoin de dépenser de sous, juste d'être ensemble dans un univers que nous avons travaillé à rendre joli et féérique.

Bref ! Qui dit hiver, dit froidure ! Et pour protéger mes chers et tendres bambins, il faut de bons manteaux. 

Et bien j'ai réalisé les manteaux d'hiver de mes filles. C'est la première fois que je couds des manteaux. Je suis contente du résultat. Le patron que j'ai choisi est un patron très connu et assez facile. Il s'agit de l'Irrésistible de Her Little World.

Je suis très heureuse de ne pas avoir rencontré trop de difficultés. J'ai bien sûr dû apprendre quelques techniques et j'ai avancé à tâtons pour le premier modèle mais j'ai réussi. Pour le deuxième, j'avais gagné en technique et en assurance et tout s'est déroulé à merveille. Ma machine a juste un peu coincé pour les boutonnières mais je pense que l'épaisseur des tissus y a été pour beaucoup. J'ai une petite Singer Tradition... Je ne dois pas rêver ! 

Ce projet m'a donné confiance en moi et m'a permis de réaliser que j'ai vraiment besoin de créer et que la couture comble ce besoin essentiel.

Je suis impatiente de démarrer le projet suivant !

Voici donc deux "Irrésistibles" petites filles !

La petite Mimi... 6 ans...


Le patron est coupé en 128. Le manteau est donc encore un peu grand mais je l'aime comme ça et elle le mettra plus longtemps !




La grande Lili... 8 ans !


Avec un patron coupé en 140.



J'ai misé sur du sobre. Je ne suis pas déçue. Un tissu uni, juste relevé par la couleur du passepoil et l'originalité des boutons. J'aime ! Et les filles aussi !

Le tissu extérieur est un velours extensible acheté en soldes sur Tissus.net. 
Les boutons et le passepoil proviennent du même site. 
La doublure en fausse peau de mouton provient de la mercerie près de chez moi.


Hiver, nous t'attendons !

mercredi 28 octobre 2015

Et alors... le jardin?

Ambitieux de vouloir tenir un journal cuisine/couture/jardinage... J'ai annoncé des plantations il y a des mois déjà mais je n'ai pas tenu la cadence. Pourtant, la récolte a été bonne !

Alors voici quelques photos en vrac et j'essayerai de me rattraper au printemps prochain. 

Le printemps... premières plantations en pleine terre : salades et choux divers

Les salades encerclées de coquilles d'oeufs... excellent anti-limaces !

On prépare le terrain pour les cucurbitacées. Comme cette zone n'était pas encore retournée, nous avons utilisé une bâche qui laisse passer l'eau tout en empêchant les rayons du soleil d'entrer. Bon moyen de gérer l'herbe lorsque le terrain n'est pas prêt

Feuille de chêne

Radis

Chou (-fleur, je pense)

Les tomates... Mais là, il nous faudra une serre car nous avons perdu pas mal de fruits en fin de saison

La jungle des cucurbitacées quelques semaines plus tard ! Un potiron dodu...

Poireaux, haricots, pains de sucre, feuilles de chêne, scaroles, fenouil



Joli pâtisson (j'adore l'aspect de ce légume, pas vous?)




Courgettes

Et l'une des nombreuses récoltes de la fin août !

Il reste au jardin les choux verts, les poireaux, du céleri, quelques salades dont nous allons nous régaler dans les semaines à venir. Je suis très motivée au vu des récoltes de cette année. Nous allons travailler à développer encore nos cultures ! 

dimanche 25 octobre 2015

Pain sans gluten... naturellement bon

J'ai testé beaucoup de recettes de pain sans gluten au début de mon régime (voir Pourquoi manger sans gluten?). Quelle déception ! Eh oui, par habitude, je me suis dirigée vers les pains tout faits, les mélanges de farines tout prêts... Comme j'ai changé en 3 ans ! Vive le homemade !

Après quelques mois, j'ai fini par trouver des combinaisons de graines et farines qui me convenaient. Miam ! J'adore mon pain... Deux de mes trois enfants l'adorent aussi ( voilà la preuve que ce pain vaut le détour !).

Bien sûr, il ne faut pas chercher le goût du pain traditionnel. Et tant mieux ! Je ne cherche pas non plus la texture ou le gonflant des pains vendus actuellement. Pourquoi toujours rechercher à reproduire ce que l'on connaît ? La conformité aux coutumes et habitudes de la société actuelle ne sont pas un gage de qualité, selon moi. Alors innovons, découvrons et apprécions !

Ce pain me plaît car il concentre des ingrédients naturels et très digestes. Le faire lever au levain l'approcherait davantage encore de mes exigences mais, pour le moment, je n'ai ni le temps ni l'envie de me lancer dans une expérience de levain sans gluten. Cela viendra !


Ingrédients :

150 gr. de farine de riz complet
100 gr. de farine de sarrasin
50 gr. de fécule de pommes de terre 
50 gr. de tapioca en poudre (ou au moins concassé)
50 gr. de farine de châtaigne

40 gr. de graines de tournesol
20 gr. de graines de lin
20 gr. de graines de courges
20 gr. de noisettes

1 càc de sel de mer non raffiné (idéalement)
1 sachet de levure sèche
1 càs de vinaigre de cidre
2 càs d'huile d'olive
450 ml d'eau

Il faut beaucoup d'ingrédients à portée de main, je l'avoue, mais vu la petite quantité utilisée à chaque pain, les sachets diminuent lentement.

Pour le mélange de graines, vous pouvez remplacer les noisettes par des amandes et modifier le mélange comme bon vous semble tant que vous conservez au moins 40 gr. de graines de lin et/ou de graines de tournesol. Elles amènent une substance qui assemble, "colle", les éléments.



Modus operandi :

Mélangez les farines les unes aux autres. incorporez le sel au mélange.

Sur le côté, broyez les graines au moyen d'un blender ou de tout autre ustensile possédant la faculté de moudre, réduire en poudre (ou presque). Une fois les graines moulues, mélangez-les aux farines.

Parallèlement, versez le sachet de levure dans 200 ml d'eau tiède. Remuez un peu et laissez reposer quelques minutes.

Creusez un puit dans la farine et versez-y le mélange eau/levure. Pétrissez avec un batteur électrique (voir photo car je ne sais pas vraiment comment s'appelle cet appareil). Ajoutez ensuite le reste de l'eau dans lequel vous aurez préalablement versé l'huile et le vinaigre. Pétrissez longuement jusqu'à ce que les éléments se soient totalement mêlés. Le mélange doit normalement ressembler à de la pâte à gâteau.



Couvrez le plat d'un linge humide et laissez reposer dans un endroit plutôt chaud. Après une heure, mélangez doucement (pour réactiver la levure) et transférez la pâte dans un moule à pain (recouvert de papier sulfurisé ou bien huilé).

Laissez chauffer le four à vide à 50° pendant 10 minutes. Éteignez-le et enfournez le pain pour qu'il repose bien au chaud pendant encore une demi-heure. 

Rallumez le four à 180° et laissez cuire 1 heure 10-15... À vous de voir en fonction de votre four...
C'est prêt ! 




Bon appétit !

Pourquoi manger sans gluten?

Il y a trois ans, j'ai rencontré de gros problèmes de santé... J'étais perpétuellement épuisée. Ayant accouché de mon troisième enfant (en cinq ans !) quelques mois plus tôt, je ne pensais pas cela totalement anormal. Mais de nouveaux symptômes sont apparus...

Je ressentais des douleurs dans les bras presque tous les jours. Ces douleurs bizarres me faisaient penser à une tendinite étendue aux deux bras. Ensuite, par phases, des douleurs diffuses s'emparaient de moi, évoquant le "mal partout" lié à la réaction du corps face à la grippe. Mais je n'avais pas d'autres symptômes, il n'y avait ni grippe, ni infection quelconque... 

Mon système digestif a également commencé à dérailler de façon chronique. Nausées, énormément de borborygmes, diarrhées... 

À cela se sont ajoutés les maux de tête de plus en plus fréquents et une perte de sensibilité dans les orteils.

Tout cela peut sembler anodin mais je sentais bien que quelque chose ne tournait plus rond en moi. Avais-je un jour tourné rond, en fait ? Je me suis rendu compte plus tard que non. 

Généralistes, spécialiste en médecine interne, gastroentérologue, rhumatologue, ostéopathe... Examens et prises de sang ne donnaient rien. Je n'avais rien. 

Ce n'était pas la première fois que je me sentais incomprise comme cela. Quatre ans plus tôt, mon généraliste et mon ORL me regardaient avec la même mine désolée : j'avais des acouphènes, des bourdonnements dans les oreilles, mais ils n'y comprenaient rien. 

Et d'autres petits bobos de me revenir alors en tête : eczéma, spasmophilie, mes petites misères semblant incurables et irrémédiablement mises sur le compte de mon stress.

C'est vrai, j'étais ce qu'on appelle une stressée, toujours dans l'angoisse, la culpabilité, le manque de confiance. Voilà qui donnait une réponse toute trouvée aux innombrables médecins que je croisais.

Mais il y a trois ans, mes pérégrinations me menèrent aussi chez un neurologue. Là, le couperet tomba violemment : une fibromyalgie. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce terme barbare, il s'agit d'une maladie incurable caractérisée par une multitude de symptômes de tous ordres dont les douleurs diffuses. En général, la santé des individus atteints ne va pas en s'améliorant.

J'avais 31 ans, trois enfants à élever : j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Encore, encore... 

Et puis j'ai réagi. Je n'ai pas voulu croire que mon corps pouvait me lâcher, comme ça, sans me laisser une petite chance de le comprendre, de me réconcilier avec lui, de le soigner... J'ai lu énormément, cherché des témoignages, des traitements alternatifs et au fil de mes recherches, j'ai trouvé une piste : l'alimentation.

J'ai d'abord été dirigée vers les intolérances alimentaires, puis vers la candidose (autre pathologie au nom sympathique désignant la prolifération d'un parasite dans les intestins puis dans le reste du corps sous forme micellaire) et un médecin nutritionniste m'a recommandé un régime sans produits laitiers de vache, sans gluten et sans sucre. 

J'étais motivée, j'avais tout à y gagner : ma santé et donc ma vie ( Sortez les violons ! Non, mais, sérieusement, il s'agit réellement de retour à la vie !).

INCROYABLE : en 3 semaines, les symptômes m'ayant mené à consulter tous ces médecins ont quasiment tous disparu. Mais cela ne s'est pas arrêté là. En quelques mois, je suis devenue une fille zen, bien dans sa peau. Mon eczéma chronique a commencé à diminuer, j'ai oublié ce que signifiait "spasmophilie", j'ai retrouvé une énergie que je n'avais en fait plus jamais connue depuis l'enfance !

Un réel RETOUR À LA VIE ! Alors qu'auparavant je me sentais souvent acculée au travail, débordée, sur les genoux au moment d'arriver aux vacances, j'ai commencé à observer la fatigue des autres pendant que, moi, je pétais la forme. Je me suis alors rendu compte de l'impact considérable de ce régime. Il n'agissait pas que sur mes symptômes dits physiques, il me transformait. J'ai commencé à voir la vie plus positivement, à être sûre de moi, à gérer mon quotidien avec un calme que je ne me connaissais pas. Une résurrection, je vous dis !

Si après trois ans, je suppose que la candidose doit avoir disparu, je ne peux remanger gluten et produits laitiers sans voir revenir, instantanément pour le lait, après quelques semaines pour le gluten, les symptômes tels que la fatigue, l'eczéma et quelques soucis de digestion.

Mon entourage est sceptique. Je les comprends, la médecine traditionnelle n'a jamais reconnu mes problèmes de santé et n'a jamais approuvé le régime. Au mieux, j'ai obtenu des médecins un " je ne peux pas juger, je ne m'y connais pas en nutrition" mais la plupart du temps mon histoire a été reçue avec méfiance, voire défiance. Je n'ai, par exemple, pas été reconnue coeliaque (intolérance officielle au gluten). Pour le moment, je suis suivie par une doctoresse spécialisée dans l'approche ayurvédique. Elle prône d'autres habitudes de vie encore, que je développerai peut-être plus tard si cela vous intéresse, et elle reconnaît que le gluten et les produits laitiers sont vraiment à éviter au maximum. Elle me soutient donc dans ma démarche. 

J'ai perdu confiance dans la médecine traditionnelle, même si je reconnais qu'elle peut servir aussi, et je me fie beaucoup plus à mon instinct et à l'empirisme. 

Cette petite histoire pour vous expliquer pourquoi vous trouverez sur ce blog des recettes sans gluten. Et dites-vous bien que tout est question d'habitude car, maintenant, je préfère le sans gluten aux recettes au blé, collantes, souvent très grasses et sucrées. C'est une question de volonté pendant un mois ou deux, ensuite on est tellement convaincu que tout devient facile, évident et qu'on y prend goût ! 

dimanche 11 octobre 2015

Pot-au-feu automnal

Mmmmm ! Les couleurs de l'automne... qui ravissent les yeux et excitent les papilles ! J'adore le cycle des saisons dans nos régions (pour rappel, j'habite le sud de la Belgique). Quand l'été nous a bien réchauffés, que l'on a eu l'occasion de faire le plein de vitamine D, je suis chaque année heureuse de voir revenir la fraîcheur, de voir les champignons pousser, d'entendre les feuilles craquer sous mes pieds, de sentir l'odeur de l'humus humide des sous-bois et de me préparer à me calfeutrer tranquillement chez moi durant les longues soirées des mois de novembre et décembre. 

Les envies culinaires se suivent et ne se ressemblent pas. Après les salades estivales et sauces à la provençale, place aux petits mets mijotés avec amour, qui réchauffent le coeur quand les températures matinales flirtent avec le gel.

Quoi de plus divin, dans ce tableau idyllique, qu'un pot-au-feu aux saveurs de l'automne? Chou vert cueilli de grand matin au potager, carottes, pâtisson... L'imagination se met en branle et nous concocte un joli plat du dimanche. Vegan, en plus. Le top !





Pour réaliser le pot-au-feu, récoltez (ou achetez ;)) :

6 échalottes
1 demi pâtisson ou 1 demi courgette
3 grosses carottes
6 à 8 grosses pommes de terre
1 petite tasse à café de lentilles blondes
1 chou vert
poivre, sel
1 càc de graines de moutarde
2 feuilles de laurier
1 petite poignée de persil plat
2 gousses d'ail
3 càc de bouillon de légumes (bio, c'est meilleur !)


Coupez les échalottes, faites-les revenir dans l'huile d'olive avec l'ail pressé. Ajoutez les carottes découpées en rondelles, le pâtisson en cubes, les pommes de terre en cube et le chou émincé. Faites rissoler cinq minutes sur feu moyen avec du poivre. Ajoutez une petite quantité d'eau (afin qu'elle couvre les légumes aux 3/4). Ajoutez les lentilles préalablement rincées. Quand cela bout, ajoutez le bouillon, les graines de moutarde, un tout petit peu de sel, le laurier, le persil et couvrez. Laissez mijoter 40-45 minutes en remuant de temps en temps. 

C'est prêt ! Facile, non?



Désolée... Les photos ne sont pas très soignées ( je ne pensais pas mettre cette recette sur le blog jusqu'à ce qu j'y goûte). Je ferai mieux la prochaine fois, promis !

Bon appétit !

lundi 24 août 2015

Veste fluide, fleurie, japonisante

Bonjour !

Une autre petite cousette de l'été : la veste, initialement prévue en lin, du livre Happy Homemade vol. I, 20 modèles femme. Cette collection de bouquins est idéale pour débuter en couture, je trouve. Les explications sont claires et les modèles très faciles à coudre.

Je l'ai réalisée en lin, au mois de juin, mais je n'étais vraiment pas convaincue... Le livre préconise du lin de Lituanie. Est-il plus fluide? Le fait est que, moi, le lin de Lituanie, je ne connais pas ! Bref, je trouvais la veste trop rigide... idéale pour une tenue sérieuse et classique mais ce n'est pas ce dont je rêvais. 

J'ai donc recommencé quelques semaines plus tard avec un coton fin (trouvé en soldes sur tissus.net). Le résultat comble mes attentes ! C'est exactement comme cela que je m'imaginais cette petite veste/chemisier. Fluide et loose, effet décontracté (observez la formule, on pourrait penser que je travaille pour La Redoute !).

Voici la "veste", qui mérite davantage le nom de "chemisier" lorsqu'elle est coupée dans un tissu si fin.




Des poches basiques mais j'aime bien leur petit côté simpliste...


Bon, depuis, j'ai réalisé de vraies poches... mais ça, ce sera pour la prochaine fois !

mercredi 5 août 2015

Le petit top fleuri

Bonjour ! 

Les vacances filent plus vite que prévus... Comme toujours ! Je réalise les tentures des chambres de mes enfants et n'ai donc pas beaucoup de temps pour coudre des vêtements... Néanmoins, j'ai une petite cousette réalisée il y a quelques semaines à vous présenter. 

J'ai réalisé le Top Leïla du magazine mai-juin 2015 de La Maison Victor. Explications claires, schémas limpides et un très chouette rendu. Je suis conquise. Je pense que je vais réaliser cette pièce dans d'autres tissus, plus fluides cette fois, car j'aime le modèle mais je pense qu'il se prête mieux à des tissus plus légers. 

Je vous montre quelques photos... C'est plus parlant.





Je me suis permis une petite modification par rapport au modèle initial ; j'ai réalisé des bretelles maison dans le même tissu plutôt que d'utiliser du ruban ou des cordelettes. Je suis contente du résultat. 

Par contre, c'est la première fois que je réalise des pinces poitrine et je pense qu'elles doivent tomber un rien plus bas. Soit j'aurais dû couper plus large niveau poitrine, soit j'aurais dû couper les bretelles un peu plus longues... Peu importe, il me plaît et je le mettrai ! 

Patron : MV mai-juin 2015
Tissu : tissus.net, acheté il y a un an.